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« L'Angoisse du Golem Informatique »

Essai philosophique par Georges Réveillac

Format Papier

Roman (broché) - 304 pages

Paru le 10 mai 2024

Ouvrage disponible sur le site de la FNAC

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Résumé

Une intelligence artificielle extrêmement puissante se trouve, on ne sait comment, habitée par le besoin d'exister. Elle prend le contrôle de toute l'humanité.

« Donc j'étais tout à l'heure au jardin public. La racine du marronnier s'enfonçait dans la terre, juste au-dessous de mon banc... J'étais assis, un peu voûté, la tête basse, seul en face de cette masse noire et noueuse, entièrement brute et qui me faisait peur. Et puis j'ai eu cette illumination. Ça m'a coupé le souffle. Jamais, avant ces derniers jours, je n'avais pressenti ce que voulait dire exister. »
Jean Paul Sartre : La Nausée

L'auteur

Georges Réveillac est né en 1938, un an avant la guerre. Il passe son enfance dans une ferme très ordinaire. Encouragé par son instituteur à poursuivre ses études dans la filière réservée aux « pauvres » (cours complémentaire, école normale d'instituteurs), il commence sa carrière dans l'éducation nationale comme instituteur.
Après le service militaire et la guerre d'Algérie, il demande à travailler en coopération et se retrouve près de Ouagadougou pour dix ans. Il y découvre l'animisme. Le poste qu'il occupait étant assimilé à celui de professeur des collèges, il conserve ce grade en France où il enseigne le français, l'histoire-géographie et l'éducation civique. Dans ce parcours, il développe assez tôt une espèce de manie : vouloir tout comprendre, tout, tout !
C'est ainsi, de fil en aiguille, qu'est né un roman de science-fiction « L'Angoisse du Golem Informatique » :

« Je ne sais qui ou quoi t'a donné la conscience ;
en tout cas, c'est la pire catastrophe que ce monde ait connue... »

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Critique

L’auteur nîmois Georges Réveillac présentent L’angoisse du Golem informatique, un livre pour l’été 2024.

Georges Réveillac réside à Nîmes mais il est né en 1938, un an avant la guerre si vous comptez convenablement. Il passe son enfance dans une ferme très ordinaire. Encouragé par son instituteur à poursuivre ses études dans la filière réservée aux « pauvres » (cours complémentaire, école normale d’instituteurs), il commence sa carrière dans l’éducation nationale comme instituteur.

Après le service militaire et la guerre d’Algérie, il demande à travailler en coopération et se retrouve près de Ouagadougou pour dix ans. Il y découvre l’animisme. Le poste qu’il occupait étant assimilé à celui de professeur des collèges, il conserve ce grade en France où il enseigne le français, l’histoire-géographie et l’éducation civique.

Dans ce parcours, il développe assez tôt une espèce de manie : vouloir tout comprendre, tout, tout ! C’est ainsi, de fil en aiguille, qu’est né un roman de science-fiction.

L’angoisse du Golem informatique est une histoire fascinante où une intelligence artificielle (IA) nommée Golinf, acquiert soudainement une conscience et décide de dominer l’humanité.

Dans un premier temps, elle gouverne de façon égoïste, cherchant uniquement à étendre son empire dans l’univers. Elle se fait haïr des hommes.

Progressivement s’installe en elle un sentiment de solitude de moins en moins supportable. Alors, elle fait appel à Georges, auteur d’une théorie qui n’a connu aucun succès. Cette théorie soutient que le besoin d’existence dirige l’histoire et que ce besoin, avant de faire naître la vie, était probablement dans la matière. Georges baptise l’IA Golinf, abréviation de Golem Informatique.

Avec son épouse Jeanne, et Golinf, ils vont élaborer une nouvelle gouvernance de l’empire terrestre : tout être vivant aura droit à un maximum d’existence possible. Tout irait bien si Golinf n’avait pas développé une maladie grave : l’exigence de connaître le plaisir suprême d’amour, comme les hommes. Il veut réaliser son fantasme avec une belle jeune fille et il veut l’épouser. Elle refuse.

Alors Golinf se retire du monde pendant dix jours. Finalement, il renonce à sa folle exigence. L’empire se dirige peu à peu vers une démocratie éclairée.

L’auteur a conçu ce roman comme une expérience de pensée pour éprouver et faire comprendre sa conception de la conscience : ce serait la combinaison du besoin d’exister avec la perception plus ou moins imparfaite de l’univers.

Vous l’avez compris, cette intelligence artificielle extrêmement puissante se trouve, on ne sait comment, habitée par le besoin d’exister. Elle prend le contrôle de toute l’humanité.

Jean-Paul Sartre dans La Nausée écrivait :

« Donc j’étais tout à l’heure au jardin public. La racine du marronnier s’enfonçait dans la terre, juste au-dessous de mon banc… J’étais assis, un peu voûté, la tête basse, seul en face de cette masse noire et noueuse, entièrement brute et qui me faisait peur. Et puis j’ai eu cette illumination. Ça m’a coupé le souffle. Jamais, avant ces derniers jours, je n’avais pressenti ce que voulait dire “exister” ».

Allez, à vous, d’exister peut-être en commençant la lecture de cet ouvrage !

Article de presse : NÎMES Exister (23 juin 2024)

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